jeudi 16 octobre 2008

Nadège


Nadège

Coquette et choupette

Ne veut qu’un homme sous sa couette


Oh Nadège,

J’te savais pas aussi bête.

Pédante tu envoies chier

L’ mec du bistrot

Il n’est pas beau


Oh Nadège, t'es pas Sissi l'Impératrice,

Le Prince Charmant ne vit que dans tes vices,

Même celui de Cendrillon

Ne sent pas toujours bon


Nadège : vêt’ments moulants, un saucisson

Voit ses amies de même ton

Des Britney Spears qui sans façon,

Confondent la mode et les saisons !


Nadège, en nudité d’hiver,

Part se moucher dans les waters,

Va expulser ses miettes de nez,

Dans des toilettes, panne de papier !


Cette nuit la pêche sera bonne,

Epilation en guise d’hameçon

Elles vont manger comme des bonbonnes,

Potins d’quartiers, mission caleçons !


Plongée dans l’antre de l’arène,

Nadège, pleine d’hormones,

Ne voit pas cette scène,

Aux saveurs de testostérones !


Nadège repère un mec

Et ses yeux crient déjà braguette

Elle affiche son sourire bébête

Et transpire comme une bête


Oh Nadège, tu sens l’thon,

A la vision d’ce pantalon,

Tu lui fais le coup du soutif

Mais il n’est pas très réceptif

Même avec ton string fétiche

Et ton maillot façon classique


Plutôt de la théière

Pas amateur de ta soupière,

Ce brun un brin magique,

Préfère le danseur sympathique

Au sourire fantastique !


Oh Nadège,

T’as pas eu d’chance !

Tiens voilà une corde !

Rayou et un ami

jeudi 9 octobre 2008

Brassens

allé, pour se faire plaisir, un petit texte d'un très très grand poète

la mauvaise réputation

Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.

Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.

Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J'lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s'retrouv' par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.

Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.

Georges Brassens

mardi 7 octobre 2008

Adulte sans raison

Je stresse, je paresse
gentillesse, pas sagesse
j’ veux tout, j’ veux pas
j’ veux ci, j’ veux ça

colérique, électrique
lunatique en un clic

J’deviens sympathique


Alors j’attends le temps

De trouver l’ moment

Ou j’ serais plus une enfant

Pour me dire qu’ maintenant

C’est fini le temps

Ou j’ disais non souvent


Sensation, fabulation

A quand la construction ?

Faut-il quitter la passion

Pour prendre de sage décision ?


Grandir, s’en sortir

Pour devenir

Sans aigreur

j’ donnerais du bonheur
pas trop d’ malheur


Il est venu le temps

Ou j’ me disait trop souvent

Que j’ pouvais perdre mon temps

Maintenant plus faire son enfant

Accepter le passage du temps

Qui m’emmène vers l’inquiétant

Il est fini le temps

Où j’ disais non souvent


Dois je attendre le temps

De trouver l’ moment

Ou j’ serais plus cette enfant

Pour me dire que maintenant

C’est fini le temps

Ou j’ disais non souvent ?


fin...

Rayou

lundi 6 octobre 2008

Dialogue entre deux copines

-J’suis amoureuse

-chuis bien heureuse !!

- mais j’y crois plus

-en quoi ?

- en lui, en moi

-ça a l’air confus…

-j’en ai marre

-marche au radar!

-j’y crois plus

-En quoi ?

-en l’amour

-n’importe quoi !!

-c’est trop lourd !!

-calme toi…

-c’est trop dangereux

-oui mais c’est l’jeu

-je suis pathétique

-juste bordélique…

-j’y crois plus !!!

-arrêtes de ruminer

-je suis têtue

-laisse le t’aimer

J’y crois plus

-là, ça devient tendu !!!

-j’veux savourer

-enfin !!! !!

-mais c’est compliqué

-tu m’laisse à la fin ??!!!

FIN

Rayou

la putain et le puçeau

la putain et le puçeau

sans prétention aucune non
Elle a mauvaise réputation
Serveuse le jour, très prise le soir
A marcher sur le trottoir

Avec sa jupe et son corset
Elle veut attirer tous les minets
Pour avoir de la monnaie
Et se payer un bon dîner

Faut-il lui en vouloir
D’utiliser tous ses pouvoirs ?
Contre la faiblesse des hommes
C’est si facile qu’elle a espoir

Elle est travailleuse du sexe
Avec ou sans petit complexe
Elle essaye de faire plaisir
Même si c’est source de déplaisir

Suite au coup d’ téléphone
Rendez-vous d’ vant l’ bois d’ Boulogne
Avec un dénommé Albert
Qu’est jeune et célibataire

Pendant qu’elle attend son client
Elle regarde le ciel patiemment
Se demande ce qu’elle fait là
A espérer qu’il soit sympa

Le voilà il est en retard
Elle commençait à en avoir marre
Il lui réplique « Je ne sais pas quoi faire
J’ veux juste m’envoyer en l’air »

Surprise elle se dit :
« Chuis tombée sur un apprenti
Sur un gentil petit puceau
Qui veut d’ venir un tourtereau »

Un peu plus tard devant l’hôtel
Le jeune homme cherche ses lèvres
Se dirige un peu vers elle
Et a droit à une châtaigne

La p***** un peu troublée
« Pas sur la bouche, j’ fais mon métier
Embrasse-moi sur les fesses
Et on oublie ta maladresse »

Maintenant nus tous les deux
La p***** prend les rênes du jeu
Elle s’allonge sur le canapé
Albert reste complètement figé

Enfin auprès d’ sa p*****
L’puceau gêné mais plein d’entrain
Veut savoir comment s’y prendre
Pour charmer sa future tendre

Alors il cherche quel bouton
Peut faire grimper au plafond
Pour pas passer pour un bouffon
Quand ce sera pour de bon

Pendant l’étreinte avec l’empoté
La p***** commence à pleurer
Une rivière de sentiment
Vient la bercer doucement

Albert accueille ses pleurs
Et devient tout cajoleur
De câlins en câlins
Arrive le petit matin

La p***** s’est endormie
Dans les bras de son apprenti
Maintenant elle veut l’embrasser
Mais c’est peut-être un peu osé

L’amour et le sexe
Ca peut nous rendre perplexe
Le sexe et l’amour
Ca peut nous jouer des tours…

fin